Le DAF, nouveau garant de la performance de l’entreprise
La place du DAF dans l’entreprise a nettement évolué : du contrôle de gestion et de la trésorerie de l’entreprise, son rôle couvre désormais un périmètre de plus en plus large, directement associé la performance de l’entreprise. Ainsi, le DAF accompagne la direction générale à faire face à l’évolution de son écosystème pour améliorer la marge de l’entreprise et donc sa performance financière. Les achats représentent le premier poste de coûts des organisations, devant les coûts salariaux, les impôts, les taxes et autres provisions. C’est pourquoi les DAF portent aujourd’hui une attention toute particulière à la maîtrise des achats.
Dégager de la marge en pilotant ses achats
Les achats sont communs et nécessaires à toutes les structures (prestations de services, consommables, investissements…), représentent 15 à 50 % du volume total des achats et 10 à 25 % du chiffre d’affaires. Mais surtout, 10 % d’économies sur les achats peuvent produire jusqu’à 50 % d’augmentation de la marge brute ! Au delà même d’une réduction mécanique des coûts, l’optimisation des achats, consécutive à la mise en place d’un logiciel dédié, permet ainsi de se doter de précieux leviers de compétitivité.
Mettre en place un logiciel achats structurant : un levier d’économies rapide
Force est de constater qu’avant de négocier les prix avec les fournisseurs, 75 % des économies passent par une rationalisation des demandes en interne. En effet, l’entreprise commande uniquement le nécessaire et non le superflu. Le volume optimal des achats est ainsi atteint grâce à la centralisation des demandes sur un portail semblable à une e-boutique. A cela s’ajoute le regroupement des commandes, via des fournisseurs sélectionnés dont les prix et les délais ont été pré-négociés, qui peut également générer de 10 % à 40 % d’économies. Cette démarche interne et externe de gestion des achats, structurée par la mise en place d’un logiciel métier, garantit à l’entreprise de négocier au mieux avec ses fournisseurs, en tirant réellement profit de l’effet de volume de ses achats. Cela lui permet de bénéficier d’offres pertinentes et réalistes aux coûts les plus justes.
Dématérialisation et automatisation des processus
L’optimisation des achats repose sur la mise en place de processus automatisés, alliant meilleures pratiques et solution technologique dédiée. Sans automatisation, les tâches administratives à faible valeur ajoutée, les ressaisies et les erreurs s’additionnent et représentent des coûts indirects non négligeables. Les investissements se rentabilisent rapidement dans un processus optimisé par rapport aux coûts générés par la passation, le suivi, la réception, la facturation et le paiement des commandes non automatisés. Selon La Lettre des Achats, une commande d’achats indirects représente un coût de 36 euros dans un processus optimisé au lieu de 73 euros dans un processus non optimisé, soit une économie de plus de 50 %.
Maîtriser les risques, les litiges et initier une démarche RSE
Une gestion automatisée des achats assure aussi aux entreprises de pouvoir suivre de bout en bout leurs achats et ainsi délivrer une notation à leurs fournisseurs, selon de multiples critères. Elle évite également l’effet tunnel redouté par les fournisseurs, où les factures sont en attente sans raisons précises, ce qui entraîne un non respect des engagements voire des pénalités de retard de paiement. Autre bénéfice, le pilotage des achats assure de détecter rapidement tous dysfonctionnements, litiges ou dérives fournisseurs, axes majeurs de la mise en place d’une démarche d’Achats Responsables.
Il s’agit pour les Directeurs Financiers de créer de la valeur en mutualisant et professionnalisant leurs achats, à l’image des achats industriels. Les prestations et les fournitures en réelle adéquation avec les besoins et les exigences des collaborateurs d’une part et les relations équilibrées avec les fournisseurs d’autre part, sont les autres gains qui participent à l’innovation et à la croissance durable de l’entreprise.