L’acheteur Business Partner, en première ligne de la RSE et de l’éco-responsabilité !
Avec des pratiques et des publications en augmentation régulière, la notion de responsabilité sociale des entreprises (RSE) prend aujourd’hui un essor important comme critère de différenciation aux yeux du grand public et des professionnels. La RSE de l’entreprise – protection de l’environnement, l’éthique des affaires et le développement durable – repose sur ses actions, ses méthodes, ses outils et l’ensemble de son écosystème. L’acheteur indirect Business Partner se retrouve en première ligne et joue un rôle clé dans l‘engagement de l’entreprise sur l’environnement, les normes de travail et les droits de l’homme. Selon Raymonde Sauerwald, Secrétaire Générale du Conseil National des Achats et Présidente Grand-Est : « Les achats indirects représentent un vivier pour les achats responsables. Ils peuvent aisément intégrer une dimension environnementale ou sociétale dans une valeur business »
Relever un double défi de maitrise des coûts et de protection des risques – Il s’agit pour lui de mettre en pratique les jalons achats RSE et de montrer l’exemple en développant les achats responsables et l’économie solidaire. Au-delà du choix des bons produits et des fournisseurs responsables, l’acheteur doit répondre à un double défi, de maîtrise des coûts à moyen et long terme et de protection du risque de crise ou de réputation de son entreprise. Preuve en est, selon le dernier baromètre des Achats Responsables de l’ObsAR, 43% des acheteurs interrogés font de leur politique d’achats responsables une priorité et 92% d’entre eux jugent la RSE comme un critère d’importance.
Aller de la « compliance » à l’exemplarité – Gérard Bruneau, Secrétaire Général de l’ObsAR, ajoute : « La RSE affiche une forte progression. De plus, la lutte contre la corruption, nouveau critère dans notre baromètre, fait une entrée en force puisqu’elle est considérée comme très importante par 43% des responsables achats ». Sylvie Noel, CPO de COVEA et Présidente de l’ADRA nous confie : « La loi Sapin II relative à la transparence et la lutte contre la corruption, promulguée le 9 décembre 2016, s’adresse aux entreprises d’un effectif de plus de 500 salariés et d’un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros. Dans ce contexte, l’acheteur va se positionner comme un relais indispensable dans l’obligation réglementaire de prévention et de détection de la corruption, encore embryonnaire en France. ». Enfin, l’adoption de la norme internationale ISO 20400 par 22 pays, qui met l’accent sur la maîtrise des risques dans les processus achats, va donner un coup d’accélérateur aux Achats Responsables, et peut être à la politique d’achat de « proximité », dans la performance économique d’une entreprise. L’objectif de cette norme est « d’inciter les acheteurs de toutes organisations à se poser des questions sur les risques et les opportunités d’acheter durable » selon le magazine professionnel Décision Achats.
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